On arrête de taire, on agit ! Et vite !

93 000 viols en 2016, à peine 10 % des victimes portent plainte, 1 % des violeurs condamnés. La vie de centaines de milliers de femmes, d’enfants, brisée.

Et combien de harcèlements, de gestes insupportables, d’atteintes à la dignité ?

Comment, au pays des droits de l’homme – et de la femme – avons nous pu laisser tue une telle situation ?

Il aura fallu quelques cas médiatisés, quelques hashtags, pour que quelques langues se délient.  Mais combien se taisent encore ? Combien sont obligées de se taire, par peur, par pudeur, parce qu’elles savent qu’elles ne seront pas soutenues, ou pire, parce qu’elles seront montrées du doigt, mises au ban de leur société ?

Cette situation est simplement insupportable, intolérable, et nous devons agir, vite. Et, en même temps changer notre société pour que plus jamais aucune femme ne puisse envisager de taire un acte ignominieux.

Aujourd’hui, la pornographie la plus vile et dégradante est en libre accès sur internet, mais est-il normal qu’un enfant de moins de 12 ans sur deux y ait été exposé ? Que dans les cours de récréation des collèges nos enfants s’amusent à partager telle vidéo de « tournante » piochée sur youporn dans laquelle la femme n’est qu’un objet destiné à assouvir la lubricité de dizaines de mâles  ?

Aujourd’hui, il semble à certains normal, banal, en se croyant anonyme, de traiter une femme de « sale pute » sur une page Facebook – j’y ai eu droit -, juste parce qu’elle est une femme.

Hier, pour la première fois, un Président de la République a porté une parole forte sur ces sujets avec le mot d’ordre de ne plus jamais rien laisser passer, et a décrété que l’égalité hommes-femmes serait la grande cause de son, de notre, quinquennat.

Marlène Schiappa, Secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes & les hommes, portera cette cause en lien avec les ministères concernés.

Il s’agit de changer la société en profondeur, d’éduquer, de dire et aider à dire ce que l’on taisait, d’accompagner les victimes, de renforcer l’arsenal répressif, de se donner les moyens et les outils qui permettront que chaque femme, dans son foyer, dans son travail, sur la voie publique, dans les transports, ne subira rien qui soit dû uniquement au fait qu’elle ne soit pas un homme.

Plus encore, il s’agit aussi de forger une société, par l’éducation de nos fils et de nos filles, dans laquelle aucune femme n’aura idée de s’interdire quoi que ce soit du simple fait qu’elle soit une femme.

Je ne pense pas trop m’avancer en affirmant que tous les députés de La République en Marche soutiendront activement les initiatives de Marlène Schiappa et qu’ils porteront haut et fort cette cause durant tout le quinquennat.

Qu’ils soient un homme ou qu’ils soient une femme.

 

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